DLMNS est un vidéaste prometteur (cameraman, réalisateur et graphiste) qui travaille depuis six ans sur Paris et ses alentours. De son vrai nom Damien Lemennais (25 ans), natif de Caen, ce normand a su grâce à ses réalisations se faire un nom et vivre de sa passion, passant par Numériques, Sportourism, MJM Paris, il est aujourd’hui indépendant.
On lui doit notamment des projets avec Chelsea FC, Red Bull, NRJ, Inox Park, Dior, JO 2012, le Carnaval étudiant de Caen, La Petite Rennaise, INSEEC Paris, le festival Big Bang, Clubbinghouse…
Les débuts grâce aux réseaux sociaux
A son adolescence DLMNS se passionne pour l’image en se lançant dans le montage vidéo en filmant son groupe d’amis et de musique de l’époque. Des projets personnels qu’il dévoile sur internet.
En 2010, le duo de DJ VITAMINE RN (avec qui il collabore toujours) est venu le trouver via Facebook afin de réaliser une vidéo dans un night club caennais.
Petit à petit, il se fait un nom en Normandie en travaillant pour divers établissements tel que les Planches de Deauville.
Du Carnaval Etudiant à Caen aux projets à l’international
Depuis 2014, il réalise l’aftermovie officiel du Carnaval étudiant à Caen qui rassemble plus de 30000 personnes. C’est le plus grand Carnaval étudiant d’Europe. « C’est un projet qui me tient à coeur car il m’a fait connaître avec des vidéos à plus 90 000 vues mais aussi car je suis attaché à cette ville. C’est ici que je suis né. Parfois il suffit d’un projet qui vous fait connaître et le bouche-à-oreille fait le reste. »
Ces dernières années il a pu travailler à l’étranger notamment à Londres, pour les JO 2012, le Chelsea Football Club (2013) afin de réaliser des spots vidéos sur la ville et les événements sportifs.
En 2015, le DJ SAX Natty Rico (Miami) le repère et DLMNS le suit à IBIZA pour une session musicale, il devient son cameraman attitré.
Un métier enrichissant et à double facette
Selon lui, il faut être en veille permanente. Observer tout ce qu’il y a autour, s’imprégner de ce qu’on voit et on entend. Ses références sont la publicité (Iphone, Beats, Nike…), la cinema, les clips musicaux (Thirty seconds to mars, Macklemore, Orelsan…), les vidéos du web…Tout ce qui peut influer dans sa façon de faire.
« C’est un métier enrichissant à double facette. Le fait de se retrouver dans des endroits inconnus. Prendre des risques en filmant des situations, c’est parfois physique, tu passes beaucoup de temps à attendre. Il faut vraiment être très patient quand tu es vidéaste. Il faut faire. Refaire. Parfois recommencer. Tu dois tuer le temps que ce soit dans les transports ou quand il y a un imprévu. Lors des tournages, tu dois savoir contrôler ta faim car tu manges vite fait en grignotant quand tu as fini. Tu dois savoir faire des micro-siestes. Il y a aussi le fait de rencontrer pleins de gens, de devoir créer un réel feeling pour faire un bon projet. De t’investir pour réaliser au mieux l’idée que ton client a en tête.
Puis, paradoxalement quand ton tournage est terminé, je rentre en session montage. Tu dois rester dans ton cocon pour monter tes images avec comme seule compagnie ton café qui devient froid car tu as zapé entre deux images qu’il t’attendait. A croire que j’ai besoin de ces deux situations : l’aventure du tournage et l’ermitage du montage. Les deux sont différentes mais se complètent.
Beaucoup de personnes me demandent comment j’ai appris à faire tout ça. Quelle école ? Quels logiciels ? Je leur répond que le meilleur moyen d’apprendre c’est en étant sur le terrain. On cherche comment le faire et souvent on y arrive. Les logiciels nous aident mais le plus important c’est l’idée et la façon d’appréhender les choses. »
OUR MEMORIES, le projet d’une vie
Il réalise un projet titanesque depuis près de 8 ans. Une série sur sa propre vie du nom de « OUR MEMORIES » sur ce qu’il vit au quotidien avec sa bande de potes et ses frères. Une réalisation toujours d’actualité car il vit et réalise son 28ème DVD en ce moment même.
« Je filme absolument tout, ça permet de nous remémorer nos évolutions, nos instants de vie, de rendre nos souvenirs plus forts encore. C’est sûr que nous n’avons pas les mêmes problèmes que quand nous étions lycéens mais c’est drôle de voir ce qu’on devient au fil du temps. C’est le plus bel héritage que je pourrais laisser à mon entourage et mes enfants. Je trouve ça très important d’immortaliser son passage dans son siècle, certains le font à travers l’écriture, la peinture ou la musique, moi je le fais en réalisant des vidéos. »
Et pour 2016 ?
« Aujourd’hui, je travaille dans diverses villes, Paris, Rennes, Granville, Caen, Tours, Nantes, Angers… en fonction des projets que je valide, dans des domaines totalement différents, que ce soit dans la mode, le sport, la musique, les événements. Je suis plutôt fier de mon parcours pour l’instant. De beaux projets vont arriver en cette année 2016, je vais notamment travailler à Lille pour l’EURO 2016 de football afin de réaliser un film sur la journée du programme volontaire, j’ai aussi quelques pistes pour retravailler sur Londres et je réfléchis à une fiction du type court-métrage. »
Affaire à suivre.
Pour suivre DLMNS ou le contacter :
Site : www.dlmns.com
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