Festival L’Ère de Rien

Un voyage à Nantes, au festival l’Ère de Rien (21 au 23 avril). En ces belles vacances de printemps (bon, sauf pour la météo), j’ai eu la surprise de découvrir un festival, l’Ère de Rien.

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Rat Boy, l’un de mes groupes préférés, y passe, accompagné de mon rappeur favori, Loyle Carner (je vous laisse les découvrir avec les deux vidéos dessous)

Mais bon, je ne suis pas là pour vous parler de mes groupes préférés, mais plutôt de mon voyage. Alors, vous me direz, mon voyage n’est pas aussi mirobolant que ceux de mes compères, qui partent aux quatre coins de la planète, et je ne vous contredirai pas. Mais, je pensais que vous faire vivre mon voyage en tant qu’étudiant fauché accompagné de sa copine toute aussi fauchée pourrait être intéressant. De plus, le Festival est basé sur un concept un petit peu particulier, mais j’y reviendrai plus tard.

Premièrement, parlons logistique. Pour rallier Nantes depuis notre belle capitale auvergnate, un seul moyen … Flixbus ! Si, parmi vous, certains n’ont pas encore eu l’occasion de tester, je vous le conseille vivement. C’est pas cher (48€ aller-retour par personne), bon, un peu long, mais la wifi (avec films à disposition) et les prises rendent le voyage bien plus agréable, et finalement, les 8h de bus n’ont pas été si longues que ça.

Vient le problème du logement.. Comme d’habitude, on s’y est pris au dernier moment. Les hôtels, impossible ; auberge de jeunesse pleines, et extrêmement chères. Après l’ultime étape du « tu connais pas quelqu’un sur Nantes ? », peu fructueuse, on s’est tourné vers AirBnB .. Au final, malgré le rush, on a trouvé la perle rare, un appart’ à deux pas du centre, pour 31€ la nuit. Ça peut paraître cher, mais, finalement, c’est rentable, on a tout fait a pied, ou en Vélo (appelé Bicloo, quel drôle de nom), ou bus/tram pour 1€60 le ticket d’une heure.

La partie technique est terminée (ça va, j’ai fais au plus vite)

Rentrons dans le vif du sujet .. Nantes

Pour commencer, sachez que je n’ai jamais vraiment voyagé en France. A part quelque fois sur Paris, et une fois à Lyon (le jour précédent mon départ pour Nantes). Mes connaissances des grandes villes françaises s’approchaient du néant.

Alors quelle ne fut ma surprise en découvrant la capitale Bretonne (oui, ça fait débat, mais je m’en fous). C’est une ville extrêmement ouverte, et large. Je m’explique. J’étais habitué aux petites rues sinueuses comme on les connaît à Clermont ou Paris. Mais Nantes, c’est totalement différent. Nantes c’est ouvert. Les rues, les boulevards, les places, tout est aéré. Ça donne une certaine impression de liberté, ma foi, pas déplaisante. Les gens sont sympas, c’est vivant, ça bouge.

Après, on est d’accord, je n’ai vu que le centre, que les endroits pour touristes et bobos nantais. Je suis loin de dire que je connais Nantes, ou quoi que ce soit. Mais, du peu que j’en ai vu, je peux sincèrement dire que Nantes, j’adore.

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Un seul point négatif qu’on retiendra, l’application TAN et, en général, les indications pour les transports en commun. Les transports étaient bons, réguliers et rapides. Mais pour les trouver, savoir lequel était le bon, quelle direction, toussa toussa, c’était pire qu’un contrôle de maths.

Mais pour finir la partie Nantes sur une note positive, voici ce qu’on a fait, avec les quelques adresses que je vous recommande :

Le Dubrown Burger Café, dans le centre de Nantes. On est tombé dessus par hasard, au détour d’un guide de l’office du tourisme. Mais qu’est-ce que c’était bon. Par contre, les prix sur le site internet ne correspondent pas vraiment aux prix du restaurant, mais bon, à vrai dire, ça vaut clairement le coup.

Le second Jour, c’était la journée visite, on s’est baladés partout, on a visité le château des Ducs de Bretagne, le passage Pommeraye, et tout le centre de Nantes. un goûter s’est donc imposé, à deux pas du Château, dans un petit café, Dînette, qui nous proposait une ribambelle de thés accompagnés d’une part de gâteau maison pour la modique somme de 7€ (mention spéciale pour la tarte au citron vert, au passage)

Le 3e jour, Rebelote ! Visites après visites, expos après expos, le besoin d’un en-cas, s’est vite fait ressentir. Direction une crêperie proche de l’église sainte croix, dans le centre. Crêperie Sainte Croix, si vous lisez ces lignes, vos menus à 12€ nous ont certainement sauvé la vie, nous donnant la force de survivre aux pogos du soir.

Troisième chapitre, l’Ere de Rien

L’Ère de rien est un festival qui se trouve aux abords de Nantes, dans une ville qui s’appelle Rezé. Cette dernière est connue pour un bâtiment imaginé par Le Corbusier, La Cité Radieuse.

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Mais ce qui fait la beauté de l’Ere de Rien n’est pas spécialement Rezé, mais plus son concept. C’est un festival auto-géré. Pour être simple, le prix n’est pas fixe, chacun donne ce qu’il veut, en fonction de ses moyens. Tout le festival est basé sur le bénévolat, les dons et la recette de l’année précédente.  Sachant que cette édition est la 5e, je présume que le concept marche plutôt bien, et, à vrai dire, ça fait du bien. Quand je vois le prix des autres festivals (certes plus importants, mais tout de même) .. 80 balles pour une journée spéciale Muse ?

En plus d’avoir la meilleure programmation de tous les temps (oui oui), L’EdR met aussi l’accent sur des artistes du coin, qui exposent durant tout le festival. Le premier soir leur est aussi réservé (désolé, on était pas là, on était bien trop mort pour ne serait-ce qu’envisager l’idée de sortir). Mais, même durant le festival à proprement parlé, des stands d’artistes étaient présents.

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Vous ne lisez pas ces lignes pour avoir un résumé des artistes passés au festival, mais je ne peux m’empêcher d’en écrire un bout. Peut être que vous passez à côté de l’artiste/groupe de vos rêves. Donc voici, en quelque mots, un résumé des artistes que j’ai pu voir sur les deux soirées de concert :

Born Idiot : groupe rennais, jeunes, avec un style en accord avec leur musique, énergique et old school.

Hein Cooper : cet australien aussi beau que bon chanteur et guitariste, ne pourra que vous envoûter avec sa voix et son accent.. il est génial et tellement à l’aise, seul, sur scène, tant avec sa guitare, son looper et son pad numérique qu’avec le public.

C Duncan : musique planante, douce, tranquille, mais tellement réfléchie quand on s’y penche ne serait-ce qu’un instant.

Liss : OMG OMG .. Liss c’est 5 jeunes hommes, qui ne sont pas dans la bonne époque. Et heureusement, parce qu’on louperait un des meilleurs groupes styles 90’s jamais existé.

Loyle Carner : bon, là, mon objectivité est  à -10’000, mais comment ne pas se rendre compte de ce génie du rap qu’est Mr. Carner. Il est génial, ses instrus sont variées, son beatmaker est tout aussi bon derrière les platines que derrière un micro, en battle. A écouter, à voir.

RAT BOY : bon, mon objectivité n’a pas remonté, on parle d’un de mes groupe préféré, là. RAT BOY c’est un concentré d’énergie décuplé par des riffs assourdissants, accompagnés par des effets totalement barrés et loufoques. RAT BOY c’est juste de l’énergie, pure, par 4 gamins, comme nous, mais totalement à l’ouest.

Twin Peaks : Prenez 5 danois, du Jack et des bières, et vous avez le set de Twin Peaks à L’Ère de Rien. Dès les balances, l’ambiance était là. Les premiers riffs assurés, l’ambiance se débride, et les chemises (dont celui d’un des guitaristes) tombent, telle l’ambiance réchauffait cette nuit froide. Génies.

Pour conclure et mettre un terme à cet article, je dirais que Nantes est une ville qui semble magnifique, pleine de richesse, tant culturelle qu’historique où il fait bon vivre. Quant à l’Ere de Rien, ce festival a réussi à avoir l’exclu française de Rat Boy, rien que pour ca, des points sont marqués. De plus, le reste de leur programmation (ainsi que celles des précédentes éditions) montre que le festival est hors du commun, au sens premier du terme. Ce sentiment est évidemment amplifié par le concept original qu’il nous propose.

Voilà, cet article est maintenant terminé. Je vous invite à m’envoyer vos retours quant à celui-ci, toute critique est bonne à prendre (c’est mon premier article, et, je l’espère, pas le dernier)

Ah oui, et, au lieu d’inonder l’article d’un nombre incalculable de photos, j’ai fais une vidéo de notre voyage. Enjoy.

Suivez l’Ère de Rien, ce n’est que le début d’une grande aventure.

Pierre Poughon

Une réponse à “Festival L’Ère de Rien”

  1. […] part de mon aventure serait une bonne idée, comme les retours ont été plutôt intéressants sur mon voyage à Nantes. De plus, je vais m’improviser expert en musique, vous devez absolument écouter ce que je […]

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